DJAZAIR antiquité -1.250 ans à 250 ans
L'État de Numidie : (–250 à -25)
La période numide commence vers 250 avant JC avec l'émergence de deux tribus au nord de l'Algérie issues des Capsiens sédentarisés depuis le Néolithique : la tribu des Massyles à l'est et la tribu des Massaesyles à l'ouest. Ces tribus contrôlant les plaines entre la chaîne de l'Atlas et la côte méditerranéenne au Nord de l'Algérie arrivent rapidement à la confrontation.
Seconde guerre punique
La rivalité débute avec l'arrivée au pouvoir de Syphax en 215 av JC, roi des Massaesyles. Ce dernier veut faire de son royaume une puissance commerciale et militaire, et s'allie à Carthage dans sa lutte contre Rome. Syphax est toutefois gêné dans ses projets par la présence de la principauté des Massyles à l'Est commandé par le roi Zelalsen. Les Massyles occupent les terres entre le royaume de Syphax et Carthage, c'est ainsi que Syphax décide de se débarrasser d'eux. Il déclenche les hostilités avec l'aide de Carthage, il provoque des troubles internes chez les Massyles pour les affaiblir avant de les écraser. Zelalsen meurt rapidement et est remplacé par Gaia. Les Massyles se rapprochent de Rome mais rechignent à sceller une alliance durable. Syphax commet toutefois sa première erreur en cassant son alliance avec Carthage subitement et en s'alliant à Rome qui lui envoie trois centuries de soldats. Carthage se met alors à soutenir les Massyles, mais le roi Gaia meurt subitement. Son fils Massinissa qui à 17 ans remporte une victoire sur Syphax puis traverse
Massinissa s'engagera dans un ambitieux plan qui déterminera les frontières du nord de l'Algérie moderne. Il fait creuser avec l'aide des légions Romaines une fosse longue de plusieurs kilomètres avec l'actuelle Tabarka à l'Est et ses territoires annexés aux Carthaginois à l'Ouest. Il prend le contrôle ainsi de Cirta (Constantine), et en fait sa capitale. Massinissa s'attelle ensuite à réformer son royaume, à introduire l'agriculture céréalière, à reformer l'impôt fiscal, et à consolider son alliance avec Rome en même temps que son armée. Par la suite il décide de conquérir les territoires de Syphax, ce qui fut fait quelque temps après. Syphax et Massinissa développent une rivalité entre eux, et qui sera centrée non seulement sur la politique mais aussi sur une femme. Sophonisbe la fille du général carthaginois Hasdrubal dont Massinissa était amoureux aurait été livrée par son père défait par les troupes de Massinissa à Syphax son rival. Massinissa fera acheminer un poison à Sophonisbe qu'elle prendra pour se suicider avant de consommer son mariage avec Syphax pour sauver l'honneur de son amant.
Unification
Portrait du roi Massinissa. Son nom berbère est écrit dessous en tifinagh et en latinMassinissa ensuite se livrera à la conquête et au démantèlement du royaume de Syphax, ce qu'il réussira progressivement, unifiant
Le règne puis la disparition de Massinissa fut le prélude à l'occupation Romaine de
Les Berbères Numides utilisaient le mot “Taferka” qui signifiait “Terre” dans le sens de “propriété terrienne”, et le mot “Aferkiw” pour désigner celui qui vit sur la terre dans le sens de propriétaire terrien. La célèbre maxime numide traduite en latin par la suite a donné le mot “Africa” pour désigner les terres de la côte sud de
L'École d'histoire française, l'une des premières à réaliser un travail soutenu et largement documenté sur l'histoire numide, a attribué la fameuse maxime « l'Afrique aux Africains ! » à Massinissa. Toutefois, l'École d'histoire algérienne fondée à partir de 1962 semble pencher pour une autre interprétation. En effet selon celle ci, il serait plus probable que la maxime « l'Afrique aux Africains ! » fut prononcée par Syphax et non Massinissa, lorsque Syphax décida de briser son alliance avec Rome soudainement, et de s'allier à Carthage l'Africaine. La raison pour laquelle Syphax décida de se séparer de Rome qui pourtant semblait avoir la main haute sur le conflit avec Carthage n'est toujours pas claire. Peut-être que Syphax, en stratège prévoyant avait-il compris que Rome finirait par vaincre Carthage avec le temps et qu'ensuite la menace romaine se tournerait vers
L'alliance de Rome avec Massinissa provoqua des changements profonds dans la région. Massinissa alla de victoires en victoires, écrasant Syphax, unifiant
# Posté le dimanche 07 janvier 2007 17:49
DJAZAIR : l'algerie numide
Règne de Jugurtha
Ainsi après la mort du grand roi Massinissa, une crise de succession, vue d'un bon œil par Rome se produisit et qui plaça
Rome qui ne voit pas d'un bon œil cette réunification, se met alors à chercher des problèmes politiques à Jugurtha, en lui demandant de s'expliquer sur sa prise de pouvoir violente et l'expulsion d'Adherbal qui s'est réfugié chez eux. Jugurtha aurait répliqué dans son entourage qu'il est une chose qu'il avait apprise des Romains lors de son séjour en Ibérie : « Roma est urbs venalia » (trad. « Rome est une ville à acheter »), faisant ainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels romains. C'est ainsi que Jugurtha se résoudra à acheter un répit en offrant de l'argent à des membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Rome accepte alors de le laisser régner, mais seulement à condition que
Colonisation et découpage du territoire
Après la mort de Jugurtha,
Juba Ier sachant pertinemment qu'il ne pouvait résister à Jules César qui avait étendu les frontières de l'Empire romain jusqu'en Gaule, et qui semblait déterminé à vaincre rapidement leur chef Vercingétorix, se résolut à s'allier à Pompée, le chef militaire qui avait ramené ses légions aux portes de Rome exigeant un triomphe, et qui avait écrasé la piraterie en Méditerranée ainsi que la révolte de Spartacus. Ce dernier semblait également être le candidat le plus sûr pour une alliance protectrice contre Jules César car étant le plus en opposition avec lui. Lorsque la confrontation entre Jules César et Pompée se transforme en guerre civile romaine en 46 avant JC, Juba Ier participe militairement au côté de Pompée dans la lutte contre les légions de César. À la bataille de Thapsus en 46 av JC, Jules César émerge en vainqueur, Pompée et Juba I sont poussés à la retraite. Juba Ier de retour en Numidie, se suicide avec l'aide de son esclave quelques jours plus tard, et
ILe fils de Juba Ier, prénommé Juba II sera pris à Rome ou il recevra une éducation très poussée qui lui permit de maîtriser parfaitement plusieurs langues à la fois. Il épousera par la suite Cléopâtre Selênê elle aussi retenue à Rome. Cléopâtre Selênê était la fille de Cléopâtre VII d'Égypte et de Marc Antoine, général et ami de Jules César. En 30 avant JC, Auguste dissout la province d'Africa Nova et place le fils de Juba Ier sur le trône sous le nom de souverain de Juba II, en espérant obtenir une nouvelle coopération entre
Son fils Ptolémée de Maurétanie lui succédera au trône jusqu'en l'an -40, suite à quoi l'empereur Caligula le fera assassiner après avoir décidé de faire de
Caligula séparera alors
# Posté le dimanche 07 janvier 2007 18:11
Modifié le vendredi 12 janvier 2007 16:33
DJAZAIR Première colonisation européenne (-25 à 647)
Occupation romaine: (-25 à 430)
L'occupation romaine a eu pour effet de disloquer complètement la société berbère et de reformer l'Algérie ainsi que la plupart du Maghreb. Les Gétules qui formaient la majorité de la population algérienne à l'arrivée des Romains en l'an –25 étaient de tradition nomade depuis des millénaires. Devenus des guerriers mercenaires depuis le IIe siècle av. J.-C., ces derniers après avoir offert leurs services aux Carthaginois, à leurs cousins numides et finalement aux Romains furent poussés à se sédentariser par ces derniers, tandis que les sédentaires Numides furent détachés de leurs terres et réduits à l'exode. Le stratagème utilisé par Rome fut en effet ingénieux pour reformer le pays et peut-être résumé en trois étapes.
Sous Auguste (–25 à 25)
Durant le premier demi-siècle de l'occupation romaine en Algérie, l'effort romain consista à briser l'organisation sociale dans le pays. En effet les Gétules qui avaient été jusque là des nomades et ce depuis des millénaires avaient accepté près d'un siècle auparavant déjà, de combattre aux côtés des Romains contre le roi Numide Jugurtha, dès 118 av JC. En échange de leur participation importante dans la victoire obtenue par les légions romaines contre Jugurtha, ils se sont vu attribuer des dizaines d'hectares de terre, prises aux numides, ainsi que la citoyenneté romaine. La propriété terrienne chez les Numides était un point nodal du fonctionnement de leur société, et la célèbre maxime « l'Afrique aux Africains » prononcée par le roi numide Massinissa (par le roi Syphax selon certains historiens) plus de deux siècles auparavant signifiait avant tout que « la propriété terrienne maghrébine doit appartenir aux Maghrébins »... particulièrement dans son royaume Numide. « Taferka » (l'Afrique) signifiait la propriété de la terre chez les Berbères Numides et « Aferkiw » (les Africains) signifiait le propriétaire terrien. Ainsi en divisant pour régner, et en échangeant les rôles des sédentaires et des nomades dans le pays, Rome brisa le tissu social berbère en Numidie pour mieux soumettre les habitants. Durant la même période, les villes numides, comme Cirta (Constantine), la capitale, furent détruites par les troupes romaines.
La réforme sociale du pays par l'occupation romaine eut diverses conséquences. Durant ce premier demi-siècle, entre l'an –25 et 25, les populations numides expropriées ne se résolurent pas à leur sort facilement, n'ayant pas beaucoup d'alternatives. C'est alors que plusieurs révoltes éclatèrent. Les Romains dont le nombre de troupes était inférieur a 20 000 exigeront alors des Gétules de former le gros des forces, pour écraser, sous commandement romain, ces révoltes. Les Gétules acceptèrent de lutter pour les Romains a partir de cette période donc sans contrepartie, c'est-à-dire en abandonnant leur pratique du mercenariat, car ils avaient leurs propriétés terriennes à défendre à présent, et donc leur statut social. C'est ainsi que dès 19 avant JC Balbus appuyé par une armée de Gétules écrasera une révolte remarquable, avant que Dolabella ne fasse de même avec l'appui Gétule encore une fois, lorsqu'une révolte dirigée par Tacfarinas éclate en l'an 17. Tacfarinas, un descendant de propriétaire terrien Numide exproprie, avait au début de sa vie active tente de survivre avec des petits emplois obtenus aux alentours des nouvelles villes Romaines. Il finit par s'engager comme auxiliaire dans l'armée Romaine, avant de devenir vraisemblablement excédé par la maigre solde et le traitement discriminatoire subit par les Numides. Il déserta alors l'armée, et se transforma en chef de bande et pillard, se révoltant ainsi contre l'ordre colonial. Au bout de quelques années, son exemple et ses méthodes furent une telle réussite qu'il parvint à fédérer des tribus numides Musulames, des tribus Maures ainsi que les Cinithiens et déclencha une révolte générale contre les Romains. Les Gétules encore une fois furent appelés à écraser celle-ci, mais à cette époque Rome avait déjà annexé ou transformé en état vassal, toute la côte du Maghreb jusqu'à Syrte (en Libye). Ainsi la révolte de Tacfarinas se propagea dans tout le Maghreb, et il fallut 8 années aux Romains et à leurs alliés Gétules pour l'écraser.
La révolte fut si populaire que même les Garamantes du Sahara vinrent soutenir Tacfarinas et plusieurs Gétules firent défection et rejoignirent les forces de ce dernier. La raison pour la défection de ces Gétules étant qu'à chaque fois que ces derniers étaient appelés à la guerre ils laissaient derrière eux leurs fermes, qui ne produisaient plus autant, et ils se retrouvaient alors privés de revenus pour payer leurs impôts. Certains finirent par crouler sous les dettes et durent vendre une partie ou toute leur exploitation, et c'est cette pratique constante de la guerre et son coût qui mena certains Gétules à rejoindre le camp de Tacfarinas. Toutefois la majorité des Gétules purent maintenir leur affaires profitables grâce notamment à des relaxes d'imposition de la part de l'administration romaine qui comprit rapidement la nécessite d'une telle mesure, ce qui fit pencher la balance du côté de Rome qui écrasa la révolte de Tacfarinas avec l'aide des Gétules en l'an 24.
De l'an 25 à l'an 100
Les multiples révoltes qui suivirent ainsi la dislocation de la société locale par les Romains poussa ces derniers à enclencher une deuxième étape pour affermir leur présence en Numidie et stabiliser leur nouvelle colonie. Cette deuxième étape du stratagème Romain qui s'étendit sur 75 ans, consista à procurer une alternative à la servitude et à la famine qui se profilait à l'horizon pour les dizaines de milliers de citoyens numides expropriés de leur terres et disposés à la révolte. C'est ainsi que Rome encouragea les vétérans de ses légions sur place à occuper les anciens emplacements des villes numides détruites telles que Icosium (Alger) ou Cirta (Constantine), et de les reconstruire dans le style romain, tout en fondant de nouveaux postes militaires qui devait devenir des villes, comme Sitifus (Sétif) ou Timgad (dont il ne subsiste aujourd'hui que de magnifiques ruines). Les gouverneurs romains n'avaient pas l'intention de se limiter à construire des casernes pour l'armée après avoir rasé les villes Numides, mais comptaient bien ériger des villes complètes, équipées de temples, d'amphithéâtres, etc. C'est alors que entre l'an 40 et l'an 90, plusieurs nouvelles villes romaines furent construites telles que Thamugadi (Timgad), Sitifus (Sétif), ou même reconstruites sur l'emplacement des anciennes villes Numides telles que Tipaza (l'ancienne Tafza Numide), Icosium (Alger), Caesarea, Cirta (qui deviendra Constantine), Hippo Regius, etc. Les ruines romaines à travers l'Algérie qui survivent jusqu'à aujourd'hui en témoignent encore, comme c'est le cas à Tipaza où presque toute la ville est conservée et où l'amphithéâtre semble demeurer intact. Pour construire ces villes, les peupler, et romaniser la population locale, les Romains accueillirent volontairement sur leurs chantiers, puis au sein de leurs villes, les vagues de citoyens numides descendants pour la plupart de leurs parents qui furent expropriés et qui étaient voués au nomadisme depuis... chose nouvelle pour eux et qui les avait propulsé soudainement dans la pauvreté extrême, la famine ou sinon le pillage et la révolte. C'est ainsi que l'Algérie vécut son première exode rural, et que ces villes devinrent rapidement des centres de commerce et de culture. Les terres intérieures alors sous contrôle Gétule allaient se retrouver alors rattachées aux villes peuplées de Numides par le commerce, et par extension au marché des diverses provinces de l'Empire romain. Pour solidifier et protéger cette nouvelle configuration du pays, les Romains engagèrent alors la construction d'une frontière fortifiée en établissant plusieurs postes au sud de
De l'an 100 à l'an 235
Avec une nouvelle configuration sociale solidement ancrée, et un nouveau dispositif commercial ouvrant a
Mais en contre partie cela permis aux Berbères de s'unifier, aux différences Numides-Gétules de s'estomper et aux Berbères romanisés d'accéder aux plus hautes fonctions de l'État romain. C'est ainsi que par exemple l'un d'entre eux, provenant d'une riche famille Berbère citadine de Ceasarea (Cherchell), de la classe sociale des Équestres (Chevaliers) accéda aux plus hautes fonctions de l'Empire. En effet, Amokrane, un Berbère romanisée devint Empereur romain en l'an 217 sous le nom de Marcus Opellius Macrinus
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# Posté le dimanche 07 janvier 2007 18:20
DJAZAIR : Le temps des troubles (de l'an 235 à l'an 395)
Le temps des troubles (de l'an 235 à l'an 395)
Les troubles politiques qui éclatèrent au plus haut niveau politique de l'Empire romain vers l'an 235 mirent un frein à la croissance économique de Rome, ce qui frappa l'économie de
De l'an
Alors qu'en l'an
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# Posté le dimanche 07 janvier 2007 18:27
DJAZAIR :Domination Vandale (430 à 533
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Domination Vandale (430 à 533)
L'histoire des Vandales est celle d'une coalition de tribus scandinaves constamment assaillie, repoussée et forcée à quitter ses terres, et qui finira par se résoudre au combat, obtenant ainsi leur premier État qu'ils fonderont en Algérie après avoir établi leur capitale a Bejaia, dans la petite Kabylie. Lorsque leur État disparaît après un siècle d'existence, le peuple vandale s'intègre alors à la population algérienne.
Vandales : de l'origine à l'an 430
Vers 200 avant JC, une vague de tribus scandinaves s'était mise à traverser la mer Baltique, pour débarquer sur les territoires de l'actuelle Pologne. Ainsi, vers la même période durant laquelle l'État de Numidie s'affirmait en Algérie, soit entre l'an –200 et l'an -120, les Vandales arrivèrent de Norvège (Hallingdal), de Suède (Vendel) et du Danemark (Vendsyssel) pour s'installer dans la région de Silésie, qui correspond aujourd'hui à la région frontalière entrela Pologne et la République Tchèque. Les Vandales, divisés en deux grands groupes tribaux, les Silingi et les Hasdingi, se séparèrent à partir de là. Les Silingi restèrent dans la région de Magna Germania qui est celle de Silésie, tandis que les Hasdingi continuèrent leur migration et se déplacèrent vers l'Ouest pour s'installer dans la région historique de la Germanie Orientale (entre la rivière Oder et la rivière Vistule). Gaius Cornelius Tacitus, l'un des plus connus historiens romains notera en effet leur présence en Germanie orientale en l'an 98. Entre l'an 100 et l'an 200 environ, les Vandales Hastings se retrouvèrent sous la pression des Goths qui arrivaient et s'installaient en Germanie Orientale, et celle de l'Empire romain. Les Vandales furent alors pousses à quitter la Germanie Orientale sous la pression des Goths qui s'implantaient dans la région et descendirent vers le Danube ou ils attaquèrent l'empire Romain dans cette région. Les Romains alors, signeront un traite de paix avec eux, et les autoriseront à vivre et s'établir en Europe Centrale, en Dacie (actuelle Roumanie) et en Hongrie romaine.
Deux cent ans plus tard toutefois, et sous la pression de l'avancée des Huns, les Vandales, ainsi que leurs allies Sarmates Alains et leurs allies Germaniques Suèves, furent obligés de se déplacer vers l'Ouest pour fuir. Quelques-uns uns des Vandales Silings qui s'étaient installés en Silésie depuis quelques siècles vinrent les rejoindre, et toutes ces tribus se placèrent sous la direction du roi Vandale Godégisel. La fédération des tribus dites Vandales devint ainsi très large, et durant cette période adopta le christianisme comme religion. Le christianisme que les Vandales adoptèrent toutefois été l'Arianisme qui était en opposition avec la doctrine dela Trinité prônée par Rome. Les Vandales se déplacèrent ainsi a l'Ouest en suivant le Danube sans trop de difficulté et pénétrèrent en Gaule où les fédérés francs de l'Empire leur refusèrent le passage. Les francs tuèrent 20000 Vandales durant ces combats y compris le roi Godegisel. Toutefois, grâce à l'aide des Alains, les Vandales finirent par vaincre les forces de l'Empire, et traversèrent le Rhin gelé le 31 décembre 406. Sous la direction du roi Gundoric, fils de Godisel, les Vandales traversèrent alors la Gaule du nord au sud en pillant les territoires de l'Aquitaine.
En octobre de l'an409, l 'alliance vandale traversa les Pyrénées. Les Romains les autorisèrent alors officiellement à s'installer en Ibérie, et offrirent aux Alains la Lusitanie (Portugal), et aux Vandales la Galice ainsi que la Basse Espagne (Hispania Baetica). Les Vandales, ravis d'avoir enfin leur territoire, et pensant y établir leur État la baptiseront Wandalus (Terre des Vandales) qui deviendra plus tard l'«Andalusia » arabo-berbère, puis espagnole. Malheureusement pour les Vandales, leur tranquillité fut de courte durée, et quelques années plus tard, les Wisigoths, l'une des deux grandes tribus Goths (l'autre étant les Ostrogoths), qu'ils avaient déjà fuit une fois, se mirent à envahir la péninsule Ibérique. En 426 les alliés Alains des Vandales se firent massacrer au nord de la péninsule et leur roi Attaces trouva la mort durant cette attaque. C'est alors que les Alains iront se réfugier au sud chez les Vandales en Wandalus et offriront leur couronne a ces derniers. Gunderic, roi des Vandales acceptera alors, se baptisant dès lors « Rex Wandalorum et Alanorum » (Roi des Vandales et des Alains).
Vandales en Afrique du Nord : De 430 à 477
Afin d'organiser une nouvelle migration face à la déferlante Wisigoths, le nouveau roi Genséric, qui succéda a son demi-frère le roi Gunderic, comme roi des Vandales et des Alains, fit construire une énorme flotte pour faire traverser aux tribus le détroit de Gibraltar. C'est ainsi qu'en 429, plus de 80000 Vandales et Alains, dont 20000 hommes en armes, conduits par leur roi Genséric I, franchissent le détroit de Gibraltar et débarquent en Maurétanie. Des l'année suivante en 430, ces derniers sont déjà dans l'ouest Algerien.
Les Vandales trouvent sur place une population favorable aux thèses chrétiennes qui rejettent le dogme dela Trinité romaine et contestent la filiation divine de Jésus. En effet les Berbères des riches campagnes agricoles d'antan, qui se trouvent être a l'époque en pleine crise économique, laissent le passage libre a cette impressionnante armée Vandale, qui semble a leurs yeux venger le fait que Rome vient de déclarer vingt ans auparavant (en 409) leurs croyances mutuelles comme des hérésies. En effet le donatisme qui prévaut au Maghreb, est similaire, voire plus extrême dans sa tendance du refus de l'autorité et des dogmes de l'Église catholique que l'arianisme suivi par les Vandales. L'arianisme étant à l'origine les enseignements du prêtre Arius de l'église d'Alexandrie d'Égypte (l'église Copte) qui enseignait que Jésus était un homme comme tout les autres, plutôt que le fils de Dieu. Les Vandales concentrèrent ainsi leurs attaques sur les villes côtières sous emprise romaine, et ou l'Église catholique s'était saisie des églises Donatistes. Ils s'offrent par la même la complicité morale, voir même le soutien matériel des populations Berbères du nord de l'Algérie. Durant l'année 430 les Vandales traversent ainsi le pays d'Ouest en Est, attaquant les différentes citadelles romaines ou les prêtres catholiques nouvellement installés dans les églises donatistes sont présents. Le 28 août 430, les Vandales prennent Hippone (actuelle Annaba) après un bref siège de la dernière ville de l'Est de l'Algérie. En prenant cette ville, ils auraient tué l'évêque catholique berbère, Saint Augustin.
Les Vandales commencèrent ainsi à établir leur autorité sur toutes les villes du nord de l'Algérie, envoyant le clergé catholique en exil à Gafsa dans le sud tunisien, tuant parfois certains membres de l'Église catholique, et dissolvant les monastères. La population citadine est sommée de s'acquitter de la dîme en échange du droit d'être laissée en paix et de pouvoir pratiquer le catholicisme. Les Vandales ne martyriseront toutefois pas les catholiques, et comparé à la façon dont certains prélats catholiques traitent à ces époques leurs ouailles récalcitrantes, leur traitement des catholiques est peu de choses. Toutefois pour les apaiser, Rome en 435 les autorise, une nouvelle fois à s'établir officiellement sur un de ses territoires, cette fois-ci, sur les restes dela Numidie. Genséric établira la capitale de son nouvel État alors à Saldae (Bejaia) qu'il a capturé aux Romains, et où il fera accoster les navires vandales qui auront servi à faire traverser Gibraltar à son peuple. Genséric fera alors fortifier sa nouvelle capitale avant de se lancer dans d'autres projets d'expansion. Fort de leur nouvelle puissance, de leur domination des villes côtières, et d'une complicité avec l'intérieur du pays les Vandales refusent cette fois ci de s'arrêter en si bon chemin, et s'attaquent à Carthage en 439, siège de l'Église catholique d'Afrique, qu'ils capturent. Débarrassé de la présence de l'Église romaine catholique au Maghreb, le roi Geiséric I des Vandales commencera alors à construire le royaume des Vandales et des Alains.
Lançant ses attaques navales a partir de sa capitale Bejaia, Genséric s'engage dans la conquête des grandes îles dela Méditerranée occidentale. Il capture rapidement la Sicile , la Sardaigne , la Corse et les îles Baléares, grâce à l'immense flotte navale qu'il avait fait construite quelques années plus tôt. Rome, face à ces nouvelles pressions militaires Vandales, offrira un accord de paix à Genséric en échange du retour de la Sicile dans le giron de l'Empire. Devenu plus pragmatique que religieux avec tant de nouvelles dominions, Genséric informe en l'an 442, Valentinien III, empereur romain d'Occident qu'il accepte l'offre et restitue la Sicile à Rome.
Le répit que Genséric offre aux Romains ne sera toutefois que de courte durée. En 455, ce dernier se lance dans des opérations contre l'empire romain occidental, et, le 2 juin, ses armées pénètrent à Rome. Les Vandales repartiront avec de riches prises, dont des plusieurs coffres d'or, des vestiges du temple de Jérusalem, ainsi que l'impératrice Licina Eudoxia. Celle-ci refusera de retourner à Rome, et épousera Genséric pour devenir la mère du futur roi des Vandales : Hunéric. Les deux filles de l'impératrice, Eudocia et Placidia, également prises durant le sac de Rome, seront libérées en 462 contre une forte rançon de la part de l'empereur Byzantin Léo I.
C'est ce grief du pillage de Rome « Ville Éternelle », qui sera principalement retenu contre les Vandales pour créer leur mauvaise réputation, bien que ce pillage ait été exécuté en bon ordre, sans aucun sévice contre la population. Alors que le sac de Rome, beaucoup plus brutal par les Wisigoths en 410 ne fût pas retenu contre eux.
En effet, dès leur installation en Algérie ces cavaliers, deviennent des marins, grâce d'abord a l'importante flotte construite par Geiséric qui leur permis de traverser le détroit de Gibraltar et de s'y installer. Les Vandales pourront des lors se permettre de multiplier les expéditions dans toutela Méditerranée , jusqu'en Grèce. Mais leur pillage de Rome est un modèle de spoliation méthodique, sans violence gratuite. Ils garantissent en effet le respect de la population en échange du prélèvement des richesses dans chaque quartier de la ville, privé de défense. À cet effet, ils divisent Rome en îlots, déménageant les trésors de chaque îlot en bon ordre et sans verser de sang. Aussi, si l'on considère que les richesses de Rome provenaient elles-mêmes en grande partie des butins accumulés par les Romains à la suite de leurs propres pillages, on n'a pas lieu de s'en émouvoir (surtout si l'on compare cet événement au pillage sanglant de Rome, perpétré, beaucoup plus tard au XVIe siècle, par les mercenaires du pourtant très catholique empereur Charles Quint). Mais pour les clercs catholiques médiévaux, Rome est le centre du Monde. Aussi transforment-ils pour la postérité ce pillage en sacrilège, faisant aux Vandales une réputation de barbarie exagérée. D'où le terme de vandalisme, alors que les Vandales ne sont pas plus barbares que les autres peuples de cette époque rude et guerrière. En 468, les Byzantins enverront une énorme flotte pour attaquer le royaume des Vandales, mais ces derniers réussiront à la détruire presque entièrement et remporteront ainsi une nouvelle victoire.
Vandales en Algérie (477-533)
À la mort de Genséric Ier, fondateur du royaume en 477 qui régna près d'un demi-siècle sur son peuple, les Vandales commencent leur déclin. Son fils Huneric qui prend la succession exercera des pressions sur les catholiques, particulièrement durant les derniers mois de son règne en 483 et 484 ou il interdira carrément la pratique du catholicisme. Gunthamund qui lui succédera en 484 reviendra sur les décisions de son prédécesseur et autorisera les Catholiques a pratiquer librement en échange de la traditionnelle dîme. Toutefois son règne sera marqué par une perte d'influence pour les Vandales, qui perdent des territoires en Méditerranée et qui se font attaquer par certaines tribus berbères qui n'apprécient plus leur présence. Thrasamund lui succède en 496 et régnera jusqu'en 523 sans pouvoir pour autant remettre sur pied le royaume.
Hilderic arriva au pouvoir en l'an 523, mais se désintéressait tant de la guerre lui-même, qu'il laissa son général Hoamer s'en charger. Ce dernier perdra une bataille contre des tribus de l'intérieur du pays en 530, et cela provoquera une lutte de pouvoir au sein de la famille Royale. Gélimer s'empare alors du pouvoir et jette le roi Hilderic et son général Hoamer en prison.
Trois ans plus tard, l'empereur Byzantin Justinien Ier profite du fait que la majorité de la flotte navale Vandale soit en Sardaigne occupée a réprimer une rébellion, pour déclarer la guerre a ces derniers. Il envoie le brillant général Bélisaire au combat. Le 13 septembre 533, 11000 Vandales sous le commandement de leur roi Gélimer firent face aux 17000 hommes de l'armée de Byzantine a la bataille de Ad Decimium. Les Vandales perdirent la bataille et Carthage tomba aux mains des Byzantins. Un mois plus tard, c'était au tour de la première ville du Maghreb Central d'être perdue par les Vandales aux Byzantins. Le 15 décembre 533 les Vandales et les Byzantins s'affrontèrent de nouveau a30 kilomètre de Carthage et les Vandales perdirent de nouveau la bataille. Les Byzantins s'emparèrent alors de Hippone (Annaba). En 534, Gélimer, se rendit à Belisarius, et remit le royaume à l'Empire byzantin. Ce fut la fin du royaume des Vandales et des Alains.
Les Vandales survivants qui échappent à la capture parviennent à trouver refuge dans l'intérieur du pays, chez des tribus berbères alliées (surtout en actuelle Kabylie, autour de leur première capitale Bejaia), tandis qu'une répression terrible frappe les Juifs dont une partie émigre avec eux dans l'intérieur. Ces Juifs y propagent alors leur religion parmi les tribus montagnardes et sahariennes ainsi que parmi les derniers Vandales.
Domination Vandale (430 à 533)
L'histoire des Vandales est celle d'une coalition de tribus scandinaves constamment assaillie, repoussée et forcée à quitter ses terres, et qui finira par se résoudre au combat, obtenant ainsi leur premier État qu'ils fonderont en Algérie après avoir établi leur capitale a Bejaia, dans la petite Kabylie. Lorsque leur État disparaît après un siècle d'existence, le peuple vandale s'intègre alors à la population algérienne.
Vandales : de l'origine à l'an 430
Vers 200 avant JC, une vague de tribus scandinaves s'était mise à traverser la mer Baltique, pour débarquer sur les territoires de l'actuelle Pologne. Ainsi, vers la même période durant laquelle l'État de Numidie s'affirmait en Algérie, soit entre l'an –200 et l'an -120, les Vandales arrivèrent de Norvège (Hallingdal), de Suède (Vendel) et du Danemark (Vendsyssel) pour s'installer dans la région de Silésie, qui correspond aujourd'hui à la région frontalière entre
Deux cent ans plus tard toutefois, et sous la pression de l'avancée des Huns, les Vandales, ainsi que leurs allies Sarmates Alains et leurs allies Germaniques Suèves, furent obligés de se déplacer vers l'Ouest pour fuir. Quelques-uns uns des Vandales Silings qui s'étaient installés en Silésie depuis quelques siècles vinrent les rejoindre, et toutes ces tribus se placèrent sous la direction du roi Vandale Godégisel. La fédération des tribus dites Vandales devint ainsi très large, et durant cette période adopta le christianisme comme religion. Le christianisme que les Vandales adoptèrent toutefois été l'Arianisme qui était en opposition avec la doctrine de
En octobre de l'an
Vandales en Afrique du Nord : De 430 à 477
Afin d'organiser une nouvelle migration face à la déferlante Wisigoths, le nouveau roi Genséric, qui succéda a son demi-frère le roi Gunderic, comme roi des Vandales et des Alains, fit construire une énorme flotte pour faire traverser aux tribus le détroit de Gibraltar. C'est ainsi qu'en 429, plus de 80000 Vandales et Alains, dont 20000 hommes en armes, conduits par leur roi Genséric I, franchissent le détroit de Gibraltar et débarquent en Maurétanie. Des l'année suivante en 430, ces derniers sont déjà dans l'ouest Algerien.
Les Vandales trouvent sur place une population favorable aux thèses chrétiennes qui rejettent le dogme de
Les Vandales commencèrent ainsi à établir leur autorité sur toutes les villes du nord de l'Algérie, envoyant le clergé catholique en exil à Gafsa dans le sud tunisien, tuant parfois certains membres de l'Église catholique, et dissolvant les monastères. La population citadine est sommée de s'acquitter de la dîme en échange du droit d'être laissée en paix et de pouvoir pratiquer le catholicisme. Les Vandales ne martyriseront toutefois pas les catholiques, et comparé à la façon dont certains prélats catholiques traitent à ces époques leurs ouailles récalcitrantes, leur traitement des catholiques est peu de choses. Toutefois pour les apaiser, Rome en 435 les autorise, une nouvelle fois à s'établir officiellement sur un de ses territoires, cette fois-ci, sur les restes de
Lançant ses attaques navales a partir de sa capitale Bejaia, Genséric s'engage dans la conquête des grandes îles de
Le répit que Genséric offre aux Romains ne sera toutefois que de courte durée. En 455, ce dernier se lance dans des opérations contre l'empire romain occidental, et, le 2 juin, ses armées pénètrent à Rome. Les Vandales repartiront avec de riches prises, dont des plusieurs coffres d'or, des vestiges du temple de Jérusalem, ainsi que l'impératrice Licina Eudoxia. Celle-ci refusera de retourner à Rome, et épousera Genséric pour devenir la mère du futur roi des Vandales : Hunéric. Les deux filles de l'impératrice, Eudocia et Placidia, également prises durant le sac de Rome, seront libérées en 462 contre une forte rançon de la part de l'empereur Byzantin Léo I.
C'est ce grief du pillage de Rome « Ville Éternelle », qui sera principalement retenu contre les Vandales pour créer leur mauvaise réputation, bien que ce pillage ait été exécuté en bon ordre, sans aucun sévice contre la population. Alors que le sac de Rome, beaucoup plus brutal par les Wisigoths en 410 ne fût pas retenu contre eux.
En effet, dès leur installation en Algérie ces cavaliers, deviennent des marins, grâce d'abord a l'importante flotte construite par Geiséric qui leur permis de traverser le détroit de Gibraltar et de s'y installer. Les Vandales pourront des lors se permettre de multiplier les expéditions dans toute
Vandales en Algérie (477-533)
À la mort de Genséric Ier, fondateur du royaume en 477 qui régna près d'un demi-siècle sur son peuple, les Vandales commencent leur déclin. Son fils Huneric qui prend la succession exercera des pressions sur les catholiques, particulièrement durant les derniers mois de son règne en 483 et 484 ou il interdira carrément la pratique du catholicisme. Gunthamund qui lui succédera en 484 reviendra sur les décisions de son prédécesseur et autorisera les Catholiques a pratiquer librement en échange de la traditionnelle dîme. Toutefois son règne sera marqué par une perte d'influence pour les Vandales, qui perdent des territoires en Méditerranée et qui se font attaquer par certaines tribus berbères qui n'apprécient plus leur présence. Thrasamund lui succède en 496 et régnera jusqu'en 523 sans pouvoir pour autant remettre sur pied le royaume.
Hilderic arriva au pouvoir en l'an 523, mais se désintéressait tant de la guerre lui-même, qu'il laissa son général Hoamer s'en charger. Ce dernier perdra une bataille contre des tribus de l'intérieur du pays en 530, et cela provoquera une lutte de pouvoir au sein de la famille Royale. Gélimer s'empare alors du pouvoir et jette le roi Hilderic et son général Hoamer en prison.
Trois ans plus tard, l'empereur Byzantin Justinien Ier profite du fait que la majorité de la flotte navale Vandale soit en Sardaigne occupée a réprimer une rébellion, pour déclarer la guerre a ces derniers. Il envoie le brillant général Bélisaire au combat. Le 13 septembre 533, 11000 Vandales sous le commandement de leur roi Gélimer firent face aux 17000 hommes de l'armée de Byzantine a la bataille de Ad Decimium. Les Vandales perdirent la bataille et Carthage tomba aux mains des Byzantins. Un mois plus tard, c'était au tour de la première ville du Maghreb Central d'être perdue par les Vandales aux Byzantins. Le 15 décembre 533 les Vandales et les Byzantins s'affrontèrent de nouveau a
Les Vandales survivants qui échappent à la capture parviennent à trouver refuge dans l'intérieur du pays, chez des tribus berbères alliées (surtout en actuelle Kabylie, autour de leur première capitale Bejaia), tandis qu'une répression terrible frappe les Juifs dont une partie émigre avec eux dans l'intérieur. Ces Juifs y propagent alors leur religion parmi les tribus montagnardes et sahariennes ainsi que parmi les derniers Vandales.
DJAZAIR : Domination byzantine (534-647)
Domination byzantine (534-647)
En août
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